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Irradiation préventive en une fraction de 10 gray des sites d’intervention pleurale des patients atteints de mésothéliome pleural malin : une étude de cohorte rétrospective monocentrique - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.478 
H. Carette 1, , J.C. Faivre 2, J. Salleron 2, A.S. Baumann 2, L. Uwer 2, C. Clément-Duchene 2, J.M. Vignaud 3, I. Petit 4, J. Siat 5, A. Tiotiu 1, V. Beckendorf 2
1 CHRU de Nancy, hôpitaux de Brabois, département de pneumologie, Vandoeuvre-les-Nancy, France 
2 Institut de cancérologie de Lorraine, Alexis Vautrin, centre de lutte contre le cancer, Unicancer, département de radiothérapie, Vandoeuvre-les-Nancy, France 
3 CHRU de Nancy, laboratoire d’anatomie et cytologie pathologique, Vandoeuvre-les-Nancy, France 
4 CHRU de Nancy, hôpitaux de Brabois, département de radiologie, Vandoeuvre-les-Nancy, France 
5 CHRU de Nancy, hôpitaux de Brabois, département de chirurgie thoracique, Vandoeuvre-les-Nancy, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le recours à la radiothérapie prophylactique afin de prévenir les métastases des sites d’intervention pleurale dans le mésothéliome pleural malin demeure controversé et les pratiques cliniques variées. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’efficacité de la radiothérapie externe en une fraction unique de 10 gray en prévention de l’ensemencement des sites d’intervention pleurale des patients atteints de mésothéliome pleural malin.

Méthodes

Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive rétrospective de cohorte, incluant les patients atteints d’un mésothéliome pleural malin histologiquement prouvé, irradié en regard des sites d’intervention pleurale en une séance unique de 10 gray avec des électrons de 6 à 18 MeV, entre janvier 1990 et décembre 2013 à l’institut de Cancérologie de Lorraine (ICL).

Résultats

Quatre-vingt-onze patients ont été traités par radiothérapie prophylactique des sites d’intervention pleurale à l’ICL, soit 120 sites d’intervention pleurale irradiés : 91 thoracoscopies, 17 thoracotomies avec drainage pleural et 12 ponctions-biopsies scanno ou échoguidées. Le suivi médian était de 7 mois (intervalle interquartile entre 3 et 15 mois). La survie sans progression locale des patients à 6, 12 et 24 mois était respectivement de 63,3 % (52,2 % ; 72,4 %), 43,7 % (32,9 % ; 53,9 %) et 17,9 % (10,2 % ; 27,3 %) en regard d’une survie globale à 6, 12 et 24 mois respectivement de 65,5 % (54,4 % ; 74,4 %), 43,5 % (32,7 % ; 53,8 %) et 19,1 % (11,1 % ; 28,6 %). L’incidence de la progression locale était de 8 % à 12 mois. Le recours à une autre chimiothérapie que l’association sels de platine – pemetrexed était un facteur de mauvais pronostic de la progression locale (HR 11,9 (1,17 ; 122,40), p=0,036). Toutes les progressions locales intéressaient des sites d’intervention pleurale à type de thoracoscopie. Le délai médian entre l’irradiation et la progression locale était de 4 mois (2 ; 32). Il n’y avait pas d’effet secondaire précoce ou tardif de grade supérieur ou égal à deux.

Conclusion

L’irradiation des sites d’intervention pleurale en une fraction unique de 10 gray est efficace, bien tolérée, simple, rapide et peu coûteuse. Ce résumé fera l’objet d’un poster lors du congré annuel de la SFRO.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2017  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

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